Cancer du sein : témoignage de Martine Sauvage, guérie après cinq ans de lutte
Publié le 27 octobre 2022 - Mis à jour le 03 avril 2025
Martine Sauvage a été atteinte du cancer du sein pendant 5 ans et a appris sa guérison le 26 septembre 2022, elle nous raconte son histoire.
« On a découvert mon cancer en mars 2017, suite à un dépistage qui doit être fait tous les deux ans à partir de 50 ans et comme j’avais des nodules on m’a fait faire une biopsie. On m’a ensuite envoyée vers un gynécologue et une oncologue ».
Aujourd’hui, ce que j’ai envie de dire aux femmes c’est :
Mesdames, faites-vous dépister et faites-le régulièrement. C'est une nécessité absolue. Et n’oubliez pas l’autopalpation surtout. Plus un cancer est détecté tôt, moins il y a de traitement.
« Je pense qu’on ne prend pas assez au sérieux le cancer du sein car quelque chose qui m’a profondément choquée, c’est la réaction de certaines de mes connaissances quand je leur ai appris mon cancer. Ces personnes me disaient qu’un cancer du sein ce n’était rien. Alors que non, peu importe le cancer, c’est un cancer et ce n’est pas rien ! Un cancer est une maladie grave, beaucoup de personnes sont mortes du cancer du sein, il ne faut pas minimiser son importance ».
Moi ce que je conseille aux femmes qui sont atteintes de cette maladie c’est de ne jamais perdre espoir même si ce n’est pas évident.
La féminité et le cancer du sein
« Lors de mon traitement, au moment d’octobre rose 2017, des stylistes avaient confectionné aux femmes qui étaient en traitement en même temps que moi des robes en vue de faire un défilé. Ce défilé servait à prouver qu’une femme atteinte d’un cancer du sein pouvait encore être féminine et belle ».
Des traitements lourds
« J’ai commencé à comprendre l’importane de mon cancer, car tout s’est enchaîné de façon fulgurante. J'ai eu une prise en charge rapide. Les rendez-vous se sont enchaînés : gynécologue, oncologue, protocole du traitement, etc… Je n’ai pas eu à faire de chimiothérapie car j’ai eu la chance de profiter d’un nouveau traitement, la RAR (la radiothérapie asservie à la respiration). Au lieu d’avoir un traitement qui dure 6 à 8 semaines, mon traitement n’a duré que 3 semaines, cette technique permet de mettre deux fois plus de produits qu’avec un traitement classique. Mon traitement a été court, certes, mais très intense ».
L’après cancer
« Quand vous entendez le mot guérison, imaginez le bonheur que c'est, pour vous mais aussi pour votre entourage. Car avant l’oncologue me parlait de rémission, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. J’ai battu cette maladie et je ne crains pas que mon cancer revienne, c’est derrière moi maintenant. Cependant, j'ai des contrôles réguliers tous les six mois ».
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