Vers plus de diversité végétale

Le parc Georges Brassens va devenir un véritable laboratoire d’expérimentation scientifique sur les prochaines années à venir.

« En décembre,nous allons planter de nouveaux arbres afin d’apporter plus de diversité végétale à notre patrimoine arboré. À terme, l’idée serait, en quelque sorte, de créer un petit arboretum. » explique François Wolf, responsable des espaces verts.

Il poursuit : « Nous verrons comment ils évoluent dans le temps. Nous regarderons leur développement, nous observerons s’ils se ressèment et nous constaterons, peut-être, que certains accueilleront une espèce d’oiseaux spécifique. Peut-être même qu’il y aura des arbres qui ne se développeront pas. Le principe de l’arboretum, c’est ni plus ni moins que de l’observation. »

Larix, Calocedrus, Paulownia, Toona ou encore Acer… Trois conifères et sept feuillus, ce qui correspond à la répartition naturelle à travers le monde. Au total, dix essences, principalement originaires d’Asie ou d’Amérique du Nord. Elles ont été, tout d’abord, choisies pour leur qualité ornementale. Vous pourrez ainsi admirer le feuillage du Toona, l’écorce du L'Acer Davidii ou encore le port du Cornus Controversa. « Le Larix, originaire des Alpes, est le seul conifère caduc d’Europe. C’est très rare ! » rajoute François Wolf. Il y aura aussi un Magnolia persistant dont la floraison est toujours majestueuse.

« J’ai également sélectionné ces essences parce que je ne les ai pas vues sur le territoire et elles viendront s’ajouter aux frênes, tilleuls, saules, robiniers, bouleaux qui ornent déjà le parc. » Tous les arbres seront identifiés, aussi bien les nouveaux que les anciens. Chacun pourra s’amuser à reconnaître les essences lors de sa balade.

L’ambition de la Ville est de planter, chaque année, dix nouvelles essences sur son territoire. La végétalisation urbaine permet de répondre notamment au stockage du carbone, à l’élimination des polluants atmosphériques, à la restauration des sols dégradés et à la prévention des sécheresses et des inondations.

« En effet, les arbres rendent nos sols plus perméables. » Cela permettra aussi de créer des zones d’ombres et diminuer la chaleur ressentie durant l’été. « La diversité végétale favorise aussi la biodiversité. Par exemple, le Paulownia est un arbre très mellifère apprécié par les insectes. »