L'action de la police municipale en 2017

Publié le 16 avril 2018 - Mis à jour le 13 février 2019

Rosario Martoccia, chef de la Police municipale, a présenté en février dernier son rapport d’activités annuel au maire. Bilan.

Police municipale

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En 2014, le maire Alain Lorand s’était engagé à porter ses efforts spécialement sur la sécurité publique. Cela commence en donnant des moyens d’agir à la Police municipale. Quatre ans plus tard, elle a déménagé au 97 rue de Paris, dans des locaux plus spacieux pour travailler et recevoir le public. Après de nombreuses demandes au préfet du département, les six policiers municipaux sont désormais armés. Enfin, depuis janvier, ces derniers verbalisent avec des smartphones. « Cela facilite nos interventions », affirme Rosario Martoccia, le chef de la Police municipale. Malgré la fermeture du commissariat de Police nationale et un poste toujours vacant, le moral des agents est bon. Et cela se ressent au regard des chiffres retraçant l’année 2017.

Une baisse notable des cambriolages

Selon le rapport d’activités, la bonne nouvelle est que les cambriolages connaissent une baisse importante, tout comme dans le reste du Val-d’Oise. Même phénomène pour les vols à la roulotte. Quant aux vols de véhicules, ils sont en légère diminution. 

Par ailleurs, le dispositif de l’Opération tranquillité vacances (OTV) fonctionne bien. En 2017, 220 demandes d’OTV ont été enregistrées. À titre indicatif, en 1997, la Police municipale n’avait reçu que 35 demandes (le nombre d’habitants a seulement augmenté de 2 365 habitants en vingt ans, si on se fie aux chiffres du recensement de 1999 et 2017).

Le maire Alain Lorand souligne : « Que ce soit dans le quartier de la gare, aux abords du collège, dans les zones résidentielles ou commerciales, les policiers assurent une présence toujours aussi soutenue, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité des concitoyens et être au plus proche de la population. »

Côté administratif, l’agent d’accueil a reçu 2 260 personnes au poste de police municipale (contre 2 035 en 2016). Les demandes sont multiples. Cela va aussi bien du renouvellement du macaron pour stationner dans la zone orange (309 demandes), qu’aux demandes d’attestation d’accueil (170), sans oublier les objets trouvés (sur 132 objets, 57 propriétaires ont retrouvé leurs biens).

Près de 3 000 amendes par an

Le nombre de procès-verbaux électroniques s’élève à 2 976. Un chiffre qui reste toujours très élevé, comme l’année dernière. En effet, le nombre de verbalisation a nettement augmenté en 2016 (3 230) par rapport à 2015 (1 723).

Pour la grande majorité de procès-verbaux dressés, ils concernent l’arrêt ou le stationnement de véhicule dans la zone orange non munis de macarons (922 en 2017, contre 1 004 en 2016).

Pour rappel, dans le quartier de la Plante aux Flamands, le stationnement est interdit du lundi au vendredi de 10 h à 11 h et de 14 h à 15 h pour les véhicules qui ne sont pas munis du macaron. Cette zone est délimitée par un marquage au sol et des panneaux de signalisation.

Autre chiffre conséquent : 1 100. C’est le nombre d’infractions relevées dans les zones bleues : défaut de disque, dépassement de la durée maximale de stationnement ou encore disques non conformes…

Autre résultat : 172 contraventions ont été dressées pour stationnement très gênant de véhicule motorisé sur un trottoir. Elles permettent la circulation des piétons et des personnes à mobilité réduite souvent oubliées.
Les habitants sollicitent souvent le maire pour se plaindre de ces véhicules. Même chiffre pour les procès-verbaux signalant l’arrêt ou le stationnement de véhicule gênant l’accès à un autre véhicule ou son dégagement.

Ouvrez l'œil !

Rosario Martoccia précise : « On a verbalisé une centaine d’automobilistes pour dépassement de temps sur les arrêts-minute. » Dix places de stationnement sont limitées à 10, 15, 30 ou 45 minutes du lundi au samedi de 9 h à 19 h. Cela permet d’assurer une rotation du stationnement.

Dans la même catégorie d’infraction, certains écopent d’une amende, faute d’avoir ouvert suffisamment l’œil. En effet, le service Voirie accroche des arrêtés municipaux annonçant des travaux de voirie, un événement ou encore la pose d’une benne qui nécessitent le déplacement de véhicules. Chaque année, la police est contrainte de verbaliser des dizaines d’automobilistes, quand ce n’est pas la mise en fourrière.

À propos d’enlèvement de véhicules, leur nombre a explosé en 2017. La Police municipale a procédé à 111 mises en fourrière, contre 76 en 2016, soit une hausse de 30 %. La chasse aux voitures ventouses est ouverte toute l’année (78 procès-verbaux en 2017, contre 62 en 2016). Pour rappel, un véhicule ne peut stationner sur le même emplacement plus de sept jours afin de faciliter la rotation des véhicules.

Enfin, n’oubliez pas d’apposer votre vignette d’assurance à jour sur votre pare-brise. En 2017, 147 têtes-en-l’air en ont fait les frais.

Le maire conclut : « Si les Saint-Briciens respectaient davantage le code de la route, les effectifs de police passeraient davantage de leur temps à surveiller la voie publique plutôt qu’à verbaliser des contrevenants. Toutefois, la Police municipale ne met pas que des contraventions. La preuve : elle a permis par exemple, en lien avec la Police nationale, l'arrestation d'individus auteurs d'agressions aux abords de la gare. »

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