Parcours découverte n°1-10

Publié le 18 décembre 2018 - Mis à jour le 23 avril 2020
Découvrez un peu plus l’histoire de votre ville au fil des noms de rues…
La rue des Marais
Elle marquait autrefois la limite nord de la ville. On peut y remarquer de hauts murs flanqués de contreforts qui les font ressembler à des remparts.
89 rue de Paris
Maison de campagne construite en 1823, achetée par Jean-Baptiste Ernest Salel de Chastanet, Conseiller Référendaire à la Cour des Comptes, qui fut conseiller municipal de Saint-Brice, de 1852 à 1875. Après avoir racheté, parcelles après parcelles, les terrains entourant sa maison, il créa le parc d’environ 10 000 m² qui existe actuellement.
Cette propriété appartint ensuite à Monsieur Camus, Directeur de la Compagnie du Gaz à Paris, qui fut maire de Saint-Brice de 1888 à 1892. En 1917, Madame Veuve Camus légua la propriété aux Filles de la Charité, religieuses soignantes à la Maison de Convalescence de l’hôpital Saint-Joseph.
Pendant des décennies, une fête champêtre, véritable institution, s’est déroulée dans ce parc.
94 rue de Paris
Ferme typique ayant appartenu aux Dames Religieuses de la Visitation à Saint-Denis. Elle est formée de quatre corps de bâtiments disposés autour d’une cour.
95 rue de Paris
Maison du XVIIIe siècle ayant appartenu au libraire-imprimeur Hippolyte-Louis Guérin, éditeur et ami de Jean-Jacques Rousseau, dont l’imprimerie était située rue Saint Jacques à Paris. Après sa mort, la propriété fut habitée par sa fille Françoise-Catherine qui, en 1752, avait épousé Louis-François Delatour (1727-1807), libraire et conseiller du roi. Le vestibule qui a conservé son dallage d’époque est soutenu par des colonnes de style ionique. La porte cochère a gardé ses remarquables ferrures d’époque.
En 1861, la maison devient la propriété du banquier Alexis Beau qui fut maire de Saint-Brice de 1881 à sa mort en 1882. Après avoir racheté les propriétés des 91 et 93 rue de Paris, il réunit les trois maisons par un perron central pour en faire l’ensemble architectural qui existe actuellement. Après la mort de sa veuve, la maison et le parc furent acquis en 1911 par l’œuvre du personnel du spectacle, qui en fit une maison de retraite. Lors de la guerre de 1914-1918, cette œuvre connut des difficultés de gestion et la propriété échut aux religieuses de l’hôpital Saint-Joseph de Paris, qui en fit sa Maison de Convalescence jusqu’en 2009.
96 rue de Paris
Ancienne ferme qui, comme la maison voisine, a fait l’objet d’une restauration qui a permis de la préserver.
98 rue de Paris
Maison ayant appartenu au maître tailleur Loire. À la fin du XIXe siècle, la famille Tournyol du Clos en fut propriétaire. Elle était originaire d’Auvergne et l’un de ses membres, Philippe Tournyol du Clos, fut, sous la Révolution, député à l’Assemblée Constituante.
Avenue de la Sapinière
Voie créée vers 1920 sur le parc de la propriété Périac, aujourd’hui disparue. Au numéro 10, maison habitée de 1925 à 1939 par Jules Karl Van West, relieur belge réputé. Passionné d’astronomie, il avait fait construire un petit observatoire sur le toit de la maison. Féru également d’égyptologie, il composa un dictionnaire des hiéroglyphes. Son épouse, Jeanne Van West, fabriquait dans un petit atelier des papiers marbrés pour la confection des reliures.
Place Gallieni
Cette place est située à l’emplacement de l’ancien cimetière communal, transféré en 1826 où il se trouve maintenant.
Sur le côté Nord de la place se trouvait un groupe de bâtiments qui comprenait la mairie, l’école enfantine et le presbytère. L’ensemble devenant trop exigu, le presbytère fut transféré dans un bâtiment situé en face, aujourd’hui disparu. En 1896, la mairie fut transférée dans un nouveau bâtiment au 63 rue de Paris. De 1904 jusqu’en 1992, le bâtiment principal a abrité le bureau de poste.
Ce bâtiment, construit en 1830, a fait récemment l’objet d’une belle restauration.
Orangerie
Ce petit bâtiment était une dépendance de la propriété des sœurs de l’Hôpital Saint-Joseph. À la suite de la cession d’une parcelle de terrain, cette Orangerie est devenue propriété de la commune.
C’était un local délabré qui fut confié au « Foyer des Jeunes de Saint-Brice », à charge par eux de le remettre bénévolement en état. Ils en firent leur local de réunion et y organisèrent en 1968 une exposition sur 100 ans de vie communale.
Ce local est actuellement utilisé comme lieu de réunion pour les associations ou mis à disposition des Saint-Briciens pour des fêtes.
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